mercredi 14 décembre 2011

Elections présidentielles en RDC


En ce mois de décembre 2011, les électeurs de la République Démocratique du Congo devaient choisir notre prochain président de la République et les 500 députés qui siègeront à l'Assemblée Nationale.
La situation a été très tendue entre les deux candidats les mieux placés : Joseph Kabila, président sortant, et Etienne Tshisekedi, son rival immédiat.
La campagne électorale s'est terminée dans une atmosphère explosive avec de nombreuses manifestations de la part des pro-Kabila et des pro-Tshisekedi, et des affrontements qui ont fait plusieurs morts, et les soupçons de fraudes ont été multiples.
Nous avons maintenant reçu les résultats présidentiels et c’est Kabila qui gagne avec 49% des voix contre 32% pour son rival, mais les résultats sont contestés par l'opposition.
Etienne Tshisekedi
Joseph Kabila
Les élections présidentielles et législatives ont eu lieu le 28 novembre 2011 et seuls les résultats des élections présidentielles sont donnés le vendredi 9 décembre au bureau de la CENI (Commission Électorale Nationale Indépendante). Plus de 18 500 candidats à la députation et 11 candidats à la présidentielle se sont présentés devant les électeurs.
Le vainqueur officiel des élections présidentielles est Joseph Kabila. Cependant Etienne Tshisekedi s'y oppose et prétend que les urnes ont été bourrées et les résultats truqués. Celui-ci s'auto-proclame alors président. Les partisans du parti de Tshisekedi, l'UDPS, dont les partisans sont appelés les "combattants", sont d'accord avec lui et soutiennent sa décision en créant des manifestations. La police ne peut rien faire d'autre que tirer en l'air pour disperser la foule, avec des balles à blanc d'après eux mais qui ont quand même fait quatre morts. Tshisekedi tient tête et reste persuadé que les résultats sont incorrects.Ce matin, lundi 12 décembre 2001, l'archevêque de Kinshasa, Laurent Monsengwo, affirme que les résultats publiés ne représentent pas la réalité. Il prétend donc lui aussi que les résultats ont été truqués. Mais il y a également un autre fait : le jour des résultats, le vendredi 9 décembre le vice-président de la CENI ne voulait pas signer le procès verbal des résultats officiels car il en contestait le contenu . Mais la population kinoise attendait le verdict final, donc il s'est senti a obligé de signer.
C'est ainsi que certaines questions sur les résultats restent encore mystérieuses et que le processus électoral n'est pas tout à fait fini.

Erika Madinda et Marissa Manshande 2A

mardi 13 décembre 2011

Un explorateur du Congo : Savorgnan de Brazza

Pierre Savorgnan de Brazza est né le 26 janvier 1852 à Rome, il est un explorateur français d'origine italienne qui a ouvert la voie à la colonisation française en Afrique centrale, notamment au Congo.
Sa façon facile et son grand charme physique, aussi bien que son approche pacifique avec les Africains, étaient ses marques déposées.
La capitale de la République du Congo, Brazzaville, a été nommée ainsi en son honneur et le nom a été conservé après l'indépendance du pays.
Brazza est parti de France le 27 décembre 1879, il atteint le fleuve Congo en 1880. Il propose à Illoy I, Makoko de Mbe, roi des Tékés, de placer son royaume sous la protection de la France. Le Roi Makoko, poussé par des intérêts commerciaux et par la possibilité d’affaiblir ses rivaux, signe le traité, permettant aussi un établissement français à Nkuna, sur le Congo, endroit appelé plus tard Brazzaville (en face de Léopoldville, future Kinshasa, fondée par Stanley au nom du roi des Belges). En tentant de rallier l’océan depuis Franceville (au Gabon), Brazza tombe par hasard sur le but premier de ses recherches : les sources de l'Ogooué.
De retour en France, il popularise ses découvertes grâces à de multiples réunions publiques et articles de presse.


En 1885, il est nommé commissaire général du Congo français, et son mandat contraste fortement avec ce qui se passe au Congo belge, de l'autre côté du fleuve, où a colonisation y est très violente.
Quelques années plus tard, parce qu'il s'oppose à la mise en place d'un système colonial plus dur pour les "indigènes", il est écarté et envoyé en résidence à Alger.
On le rappelle au Congo en 1905, pour qu'il constate la dégradation des conditions de vie dans la colonie, mais il meurt en chemin, à Dakar, peut-être empoisonné par ses adversaires coloniaux.
Son épitaphe indique que "Sa mémoire est pure de sang humain. Il succomba le 14 septembre 1905 au cours d’une dernière mission entreprise pour sauvegarder les droits des indigènes et l’honneur de la nation"
Enterrée dans un premier temps en Algérie, sa dépouille est finalement transférée à Brazzaville, en 2006, à la demande de plusieurs pays d'Afrique Centrale.
Un mausolée est construit dans la capitale congolaise.

(d'après wikipedia)

Marissa Manshande, Joyce Tushemereirwe, 2B


jeudi 1 décembre 2011

Avis critique : L'Inconnu du Nord-Express (Strangers on a Train)

L'Inconnu du Nord-Express est un film américain en noir et blanc réalisé par Alfred Hitchcock, sorti en 1951, avec Farley Granger, Ruth Roman, Robert Walker, et notamment Patricia Hitchcock, fille d’Alfred Hitchcock. Durée : 1h41.

Synopsis : Dans un compartiment de train roulant en direction de la petite ville de Metcalf, deux hommes conversent : l'un, Guy est un professionnel du tennis, l'autre, Bruno se fait passer pour l'un de ses supporters. Bruno parle du vertige de la vie moderne, de l'ivresse de la vitesse, puis il propose à Guy le marché suivant : "Ce qui rend un crime imparfait, c'est qu'on peut remonter des mobiles à l'auteur. Supprimons les mobiles par un échange de crimes. Je tuerai votre femme qui refuse le divorce et vous tuerez mon père."


Avis : Hitchcock signe là un film parfait. Les nombreuses innovations présentes dans cette œuvre (comme le plan du début sur les chaussures, la scène du match de tennis, la scène du manège) se sont imposées comme des références et des scènes « cultes » du cinéma moderne. De plus, le film est travaillé pour que chaque scène, objet, personnage aient un rôle précis et important : il n’y a que du nécessaire. Ainsi, le briquet devient un objet au centre de l’intrigue. On peut aussi noter le traitement de l’homosexualité des personnages, mais aussi leur dualité (le bien contre le mal). Ce film est également culte pour le jeu incroyable de Robert Walker, qui contraste fortement dans son rôle de psychopathe manipulateur face à un Farley Granger hésitant et influençable, dont le jeu ne convainquit pas Hitchcock lui-même. Le scénario est complètement innovant et apparaît aussi comme « malsain », puisqu'il s'agit là d’échanger des meurtres afin de créer un « crime parfait. » Cet échange macabre est alors la source d’un suspense angoissant. En bref, ce film est à voir et d’urgence si vous ne l’avez jamais vu. J’ai déjà vu deux autres films d'Hitchcock que j’ai beaucoup apprécié, mais il ne fait aucun doute que celui là est de loin mon préféré. Du moins, pour le moment.

Léna Fawaz - 1ère ES