mercredi 12 octobre 2011

Avis critique : Pierrot le fou

Pierrot le fou est un film réalisé par Jean-Luc Godard, sorti en 1965. Les acteurs principaux sont Jean-Paul Belmondo et Anna Karina.
Projeté dans le cadre de Cinélycée à la salle de cinéma de l'Institut français, le mercredi 5 octobre 2011.

Résumé : Ferdinand est un homme qui s'ennuie auprès de sa femme et de ses enfants et lorsqu'il retrouve son ancienne petite amie, il va tout plaquer pour la suivre sur les routes. Mais très vite, le voyage amoureux tourne à la course-poursuite avec des gangsters qui veulent récupérer l'argent que Marianne est supposée détenir.


Avis : Le film est en soi très difficile à suivre, les scènes s'enchaînent parfois de manière indépendante et ne suivent pas forcément un schéma filmique classique. La trame de l'histoire suit une logique qui lui est propre et qui, dans son contexte général, donne au film un sens et une poésie beaucoup plus profonde et des émotions plus intactes.
Même si je n'ai pas spécialement compris le déroulement du film, j'ai tout de même su apprécier son rythme et sa beauté dans le jeu des personnages, l'apparition soudaine de narrateurs dans le récit et la succession des plans de caméra.
Malgré son ancienneté (1965), Pierrot le fou garde une certaine jeunesse, et est d'après moiun des films particuliers et incontournables du genre romanesque

Joris Pyssame - 1ère L

Au Mont Ngaliéma

Visite du musée du Mont Ngaliéma par les Secondes A et B du groupe "Littérature et Société".
Statue équestre du roi Léopold II
Le musée du Mont Ngaliéma se situe dans la commune de Kintambo, à Kinshasa, et il a une importance historique de premier plan pour le Congo : c'est à quelques mètres de là que l'explorateur Stanley a fondé la ville de Léopoldville, pour le roi des Belges, et que la colonie du Congo (Etat Indépendant du Congo d'abord, puis Congo belge ensuite) est née.
Après l'indépendance du pays, le Mont Ngaliéma est devenu le parc présidentiel (dans lequel se trouvait le palais présidentiel) du Maréchal Mobutu, puis, à la chute de ce dernier, le seul musée historique de la ville y a vu le jour.
Outre le musée, le parc du Mont Ngaliéma accueille l'ensemble des statues coloniales de l'époque belge, ainsi que le théâtre de verdure (théâtre en plein air qui reprend depuis un an ses activités) et le cimetière des pionniers européens, le plus ancien de la ville.
Monument de la Force publique
Compte-rendu de la visite :

Mercredi 21 septembre, nous sommes allés visiter le musée du Mont Ngaliema.
En arrivant, nous avons vu tout d'abord la statue de Stanley, cet explorateur britannique qui a reconnu le cours du fleuve Congo. Cette statue est à l’emplacement même de la première rencontre entre Stanley et le roi Ngaliema. Le Mont Ngaliema était d'ailleurs autrefois appelé  le Mont Stanley.

Statue de l'explorateur Henry Morton Stanley
Après la visite des statues coloniales, nous sommes entrés à l’intérieur du musée.

Visite guidée
A l’intérieur du musée étaient exposés de nombreux objets, vestiges et sculptures détaillant la culture traditionnelle congolaise.
Une carte indiquait les 450 peuples de la R.D.C et ses 354 langues dont 4 sont officielles :
                -le Kiswahili à l’est
                -le Tshiluba au centre
                -le Lingala à l’Equateur et à Kinshasa
                -le Kikongo au sud-ouest.
Carte des langues et peuples de la RDC
On pouvait aussi trouver dans le musée de nombreuses représentations (sculptures, statues) des ancêtres  comme par exemple la sculpture de l’ancêtre des Emba, peuple du Katanga.

Masques et costumes
Dans ce musée étaient également exposés deux fauteuils de l'ancien chef d'état du Zaïre, le maréchal Mobutu, qui possédait son palais présidentiel justement au mont Ngaliéma.
Fauteuil de Mobutu
Au milieu de la salle se trouvait un grand masque appelé « Nduga »  provenant du Bas-Congo, autrefois utilisé dans diverses circonstances comme l’initiation des hommes et des femmes lors des fêtes.
Masque nduga
Grâce aux différentes vitrines d'exposition, nous avons pu remarquer que les femmes tenaient une grande place dans la culture d’autrefois. 

Dans le musée, chaque objet exposé est là pour faire passer un message traduit par des initiés.

Par exemple dans la photo ci-dessous, le masque Kifoko (en bas au centre) montre la fertilité du territoire, le masque du malade (en haut au centre) montre qu’il ne faut pas rejeter les malades mais s’occuper d’eux car cela peut aussi nous arriver, l’ « ensorcelé » (en haut à gauche) montre qu’on ne doit pas utiliser ses connaissances pour faire le mal aux profanes, le masque du chef (en haut à droite) présente la place et les droits du chef de la tribu : s’ils ne sont pas respectés, le chef se métamorphose en une « bête féroce », c’est ce que l’on appelle la métempsycose. Enfin, le masque du buffle représente la puissance, la force et le danger.
Masques

Après la visite du musée, nous avons visités le théâtre de verdure, propriété personnelle de Mobutu, dans lequel se tenaient de nombreuses représentations. De grandes personnalités artistiques telles que Johnny Hallyday ou encore James Brown ou Myriam Makéba s'y sont produits. 
Théâtre de verdure
Théâtre de verdure

Et pour finir la visite, nous sommes allés voir le cimetière dans lequel ont été enterrés les pionniers de la colonie belge, qui étaient des colons de différentes nationalités (française, belge, suédoise, etc). La plupart sont décédés en 1897 mais des tombes sont plus anciennes encore.

Cimetière des pionniers


Le professeur Henry Bundjoko nous a très gentiment guidés tout au long de cette visite. 
Elèves du LFRD dans une volière abandonnée
Compte-rendu réalisé par Johanna Abitbol, Adenike Adegbidi et Erika Madinda, 2A/2B

dimanche 2 octobre 2011

La crise financière et la RDC

La première conférence de la saison 2011-2012, organisée par les élèves de la classe de terminale ES du lycée Descartes, aura lieu le mardi 11 octobre à 18h à la Salle polyvalente de l'Institut français de la Gombe.
Elle sera consacrée à la crise financière et à ses effets sur la situation du pays et son invité sera M. Michel Losembe, président de l'association congolaise des banques.
Dans un contexte de relatif ralentissement de l'activité économique, avec un rythme toujours élevé de l'inflation, la quasi-stabilité du taux de change du franc congolais et l'achèvement de l'initiative PPTE qui a permis la signature de l'accord d'annulation de la dette du pays peuvent-il permettre d'envisager une reprise de l'activité économique dans un environnement financier international toujours très incertain ?