mercredi 14 décembre 2011

Elections présidentielles en RDC


En ce mois de décembre 2011, les électeurs de la République Démocratique du Congo devaient choisir notre prochain président de la République et les 500 députés qui siègeront à l'Assemblée Nationale.
La situation a été très tendue entre les deux candidats les mieux placés : Joseph Kabila, président sortant, et Etienne Tshisekedi, son rival immédiat.
La campagne électorale s'est terminée dans une atmosphère explosive avec de nombreuses manifestations de la part des pro-Kabila et des pro-Tshisekedi, et des affrontements qui ont fait plusieurs morts, et les soupçons de fraudes ont été multiples.
Nous avons maintenant reçu les résultats présidentiels et c’est Kabila qui gagne avec 49% des voix contre 32% pour son rival, mais les résultats sont contestés par l'opposition.
Etienne Tshisekedi
Joseph Kabila
Les élections présidentielles et législatives ont eu lieu le 28 novembre 2011 et seuls les résultats des élections présidentielles sont donnés le vendredi 9 décembre au bureau de la CENI (Commission Électorale Nationale Indépendante). Plus de 18 500 candidats à la députation et 11 candidats à la présidentielle se sont présentés devant les électeurs.
Le vainqueur officiel des élections présidentielles est Joseph Kabila. Cependant Etienne Tshisekedi s'y oppose et prétend que les urnes ont été bourrées et les résultats truqués. Celui-ci s'auto-proclame alors président. Les partisans du parti de Tshisekedi, l'UDPS, dont les partisans sont appelés les "combattants", sont d'accord avec lui et soutiennent sa décision en créant des manifestations. La police ne peut rien faire d'autre que tirer en l'air pour disperser la foule, avec des balles à blanc d'après eux mais qui ont quand même fait quatre morts. Tshisekedi tient tête et reste persuadé que les résultats sont incorrects.Ce matin, lundi 12 décembre 2001, l'archevêque de Kinshasa, Laurent Monsengwo, affirme que les résultats publiés ne représentent pas la réalité. Il prétend donc lui aussi que les résultats ont été truqués. Mais il y a également un autre fait : le jour des résultats, le vendredi 9 décembre le vice-président de la CENI ne voulait pas signer le procès verbal des résultats officiels car il en contestait le contenu . Mais la population kinoise attendait le verdict final, donc il s'est senti a obligé de signer.
C'est ainsi que certaines questions sur les résultats restent encore mystérieuses et que le processus électoral n'est pas tout à fait fini.

Erika Madinda et Marissa Manshande 2A

mardi 13 décembre 2011

Un explorateur du Congo : Savorgnan de Brazza

Pierre Savorgnan de Brazza est né le 26 janvier 1852 à Rome, il est un explorateur français d'origine italienne qui a ouvert la voie à la colonisation française en Afrique centrale, notamment au Congo.
Sa façon facile et son grand charme physique, aussi bien que son approche pacifique avec les Africains, étaient ses marques déposées.
La capitale de la République du Congo, Brazzaville, a été nommée ainsi en son honneur et le nom a été conservé après l'indépendance du pays.
Brazza est parti de France le 27 décembre 1879, il atteint le fleuve Congo en 1880. Il propose à Illoy I, Makoko de Mbe, roi des Tékés, de placer son royaume sous la protection de la France. Le Roi Makoko, poussé par des intérêts commerciaux et par la possibilité d’affaiblir ses rivaux, signe le traité, permettant aussi un établissement français à Nkuna, sur le Congo, endroit appelé plus tard Brazzaville (en face de Léopoldville, future Kinshasa, fondée par Stanley au nom du roi des Belges). En tentant de rallier l’océan depuis Franceville (au Gabon), Brazza tombe par hasard sur le but premier de ses recherches : les sources de l'Ogooué.
De retour en France, il popularise ses découvertes grâces à de multiples réunions publiques et articles de presse.


En 1885, il est nommé commissaire général du Congo français, et son mandat contraste fortement avec ce qui se passe au Congo belge, de l'autre côté du fleuve, où a colonisation y est très violente.
Quelques années plus tard, parce qu'il s'oppose à la mise en place d'un système colonial plus dur pour les "indigènes", il est écarté et envoyé en résidence à Alger.
On le rappelle au Congo en 1905, pour qu'il constate la dégradation des conditions de vie dans la colonie, mais il meurt en chemin, à Dakar, peut-être empoisonné par ses adversaires coloniaux.
Son épitaphe indique que "Sa mémoire est pure de sang humain. Il succomba le 14 septembre 1905 au cours d’une dernière mission entreprise pour sauvegarder les droits des indigènes et l’honneur de la nation"
Enterrée dans un premier temps en Algérie, sa dépouille est finalement transférée à Brazzaville, en 2006, à la demande de plusieurs pays d'Afrique Centrale.
Un mausolée est construit dans la capitale congolaise.

(d'après wikipedia)

Marissa Manshande, Joyce Tushemereirwe, 2B


jeudi 1 décembre 2011

Avis critique : L'Inconnu du Nord-Express (Strangers on a Train)

L'Inconnu du Nord-Express est un film américain en noir et blanc réalisé par Alfred Hitchcock, sorti en 1951, avec Farley Granger, Ruth Roman, Robert Walker, et notamment Patricia Hitchcock, fille d’Alfred Hitchcock. Durée : 1h41.

Synopsis : Dans un compartiment de train roulant en direction de la petite ville de Metcalf, deux hommes conversent : l'un, Guy est un professionnel du tennis, l'autre, Bruno se fait passer pour l'un de ses supporters. Bruno parle du vertige de la vie moderne, de l'ivresse de la vitesse, puis il propose à Guy le marché suivant : "Ce qui rend un crime imparfait, c'est qu'on peut remonter des mobiles à l'auteur. Supprimons les mobiles par un échange de crimes. Je tuerai votre femme qui refuse le divorce et vous tuerez mon père."


Avis : Hitchcock signe là un film parfait. Les nombreuses innovations présentes dans cette œuvre (comme le plan du début sur les chaussures, la scène du match de tennis, la scène du manège) se sont imposées comme des références et des scènes « cultes » du cinéma moderne. De plus, le film est travaillé pour que chaque scène, objet, personnage aient un rôle précis et important : il n’y a que du nécessaire. Ainsi, le briquet devient un objet au centre de l’intrigue. On peut aussi noter le traitement de l’homosexualité des personnages, mais aussi leur dualité (le bien contre le mal). Ce film est également culte pour le jeu incroyable de Robert Walker, qui contraste fortement dans son rôle de psychopathe manipulateur face à un Farley Granger hésitant et influençable, dont le jeu ne convainquit pas Hitchcock lui-même. Le scénario est complètement innovant et apparaît aussi comme « malsain », puisqu'il s'agit là d’échanger des meurtres afin de créer un « crime parfait. » Cet échange macabre est alors la source d’un suspense angoissant. En bref, ce film est à voir et d’urgence si vous ne l’avez jamais vu. J’ai déjà vu deux autres films d'Hitchcock que j’ai beaucoup apprécié, mais il ne fait aucun doute que celui là est de loin mon préféré. Du moins, pour le moment.

Léna Fawaz - 1ère ES

vendredi 18 novembre 2011

Histoire de la Sape congolaise

"Un rêve d'aller-retour : la sape congolaise", est une exposition de photos qui s'est tenue à l'Institut Français de Kinshasa, du 15 septembre au 29 octobre 2011.

Deux photographes, le Congolais Baudoin Mouanda et l'Espagnol Hector Mediavilla, y ont exposé de magnifiques photos de sapeurs de Brazzaville et de Paris.
La Sape (Société des Ambianceurs et Personnes Elegantes) est un mouvement typiquement congolais et encore très vivant à Brazzaville et à Kinshasa.

Compte-rendu :

L’histoire de la sape remonte aux années 1920/1930 Elle a été amenée pas les colonisateurs français à Brazzaville. Après l’indépendance, les Congolais estiment qu’ils ont la capacité d’avoir de l’élégance et d’être propre, de «bien se saper » tel que les colons au temps de la colonisation. Aujourd’hui, ce mouvement a survécu. La sapologie est aujourd’hui un art, une institution culturelle : on cite souvent André Grenard Matsoua comme le père de la sape Mais à cette époque le père de la sape n’avait pas de compagnons, c’est un peu plus tard avec l’avènement de Papa Wemba qu’on connut sa renommée. On peut aussi citer le nom de Denis Sassou Ngesso (actuel président de la République du Congo) considéré un véritable sapeur. La sapologie est aujourd’hui considérée comme un art, un style de vie (pour certains), un mouvement dont le concept est de frimer élégamment en obéissant à plusieurs règles car cet art a des codes vestimentaires. Un sapeur peut être pauvre, diplômé, riche, sans emploi ou autre. Car ce mouvement touche toutes les classes de la société ! L’habit définissait l’identité sociale d’une personne. Pour être un sapeur confirmé, il faut tout d’abord passer par la capitale de la sape : Paris, le lieu de grande compétition et des grands défis entre sapeurs. Il y a des moqueries entre les vrais et les faux sapeurs. Puis retourner « au pays » pour montrer aux débutants ce qu’est la sape. Face aux misères de toutes sortes que subissent les Congos, ce mouvement a un impact positif : car la sapologie c’est l’art la fête de l’ambiance, de la joie, de la musique.

Erika Lambion, 2A

samedi 12 novembre 2011

Des nouvelles de René

René, notre crocodile invité surprise du lycée, va bien.
Il est actuellement en convalescence à la clinique vétérinaire kinoise, à Macampagne, où tout le monde prend bien soin de lui.
A la suite des coups de machette qu'il a reçus, René souffre de quelques grosses plaies, peu profondes mais qui nécessitent quelques soins : des piqures régulières d'antibiotique, et le nettoyage des plaies... avec notamment du miel ! Les crocodiles sont des animaux à sang froid et prennent beaucoup plus de temps que les mammifères à cicatriser. Son séjour à la clinique vétérinaire va vraisemblablement durer quelques jours de plus.

Notre saurien mesure 84 cm, et c'est bien un crocodile nain (Osteolaemus tetraspis, peut-être osteolaemus osborni qui est une subdvision congolaise). C'est un jeune individu et sa taille maximale ne devrait pas excéder 1 mètre 50. Il se nourrit de crustacés, de poissons, de reptiles et même de fruits.

L'histoire de René a eu les honneurs des médias internationaux, puisque RFI en a parlé dans ses journaux du 11 novembre !

jeudi 10 novembre 2011

Un crocodile au lycée français !


Le crocodile dans sa bassine rouge
Hier, mercredi 9 novembre, le gardien de nuit du LFRD a eu la surprise de découvrir un crocodile se promenant dans le caniveau du lycée français, à côté de la salle des professeurs.
Après quelques coups de machette (qu'on espère sans grande gravité pour le saurien), l'animal a été ligoté et présenté au proviseur puis aux professeurs. Il a été ensuite installé à l'entrée du lycée, pour le plus grand plaisir des élèves qui sont venus nombreux l'admirer, en attendant que l'on décide de son sort.
René, puisque c'est ainsi qu'on l'a baptisé en l'honneur de René Descartes qui donne son nom au lycée français de Kinshasa, mesure environ 1 mètre, et nous n'avons pas encore pu identifier sa race (crocodile du Nil, crocodile nain du Congo ?).
René capturé !

Que va-t-on faire de lui ? Le premier réflexe a été de tout simplement le tuer puis de le manger, mais ce triste destin a ému plus d'un membre de la communauté éducative.

Ne peut-on pas envisager de l'adopter ? Il faudrait alors lui construire un abri sécurisé, et le nourrir régulièrement, comme l'ont fait dans le passé nos amis de l'école belge. René pourrait ainsi devenir la mascotte du LFRD !
René attend qu'on décide de son sort

Quoiqu'il en soit, l'apparition d'un crocodile en plein coeur de Kinshasa est un petit évènement. S'il s'est égaré à l'occasion des fortes pluies des derniers jours depuis les environs de Kinshasa, c'est une bonne nouvelle pour la biodiversité, car cela prouverait que les crocodiles n'ont pas totalement disparu de la province. Mais peut-être s'est-il simplement échappé de chez un particulier ?


Demain, vendredi, René sera envoyé chez le vétérinaire afin qu'on en sache plus sur lui.
Nous espérons tous que le crocodile du lycée français de Kinshasa vivra longtemps !

mardi 8 novembre 2011

Cinélycée : programme jusqu'à Noël

Six nouveaux films sont programmés à la salle polyvalente de l'Institut français jusqu'aux vacances de Noël.

Mercredi 9 novembre, à 14 heures : Aguirre, la colère de Dieu de Werner Herzog (présenté par Cassandra et Leïla)


Mercredi 16 novembre, à 14 heures : L'Inconnu du Nord-Express, d'Alfred Hitchcock (présenté par Léna)

Mercredi 23 novembre, à 14 heures : Lawrence d'Arabie, de David Lean (présenté par Laura)


Mercredi 30 novembre, à 14 heures : Apocalypse Now, de francis Ford Coppola (présenté par Thomas)


Mercredi 7 décembre, à 14 heures : An American in Paris, de Vincente Minnelli (présenté par Mathilde)


Mercredi 14 décembre, à 14 heures : Sur les Quais, d'Elia Kazan (présenté par Joris)


L'entrée est évidemment libre et gratuite. Venez nombreux !

Avis critique : Pulp Fiction

Pulp Fiction est un film réalisé par Quentin Tarantino, sorti en 1994. Les acteurs principaux sont John Travolta, Samuel L. Jackson, Bruce Willis et Uma Thurman.

Avis : Pulp Fiction est un film très intéressant, que j'ai bien apprécié. C'était marrant et captivant. J'aime bien le fait que dans ce film, il y ait un regroupement d'acteurs connus et doués comme Samuel L. Jackson, John Travolta et Bruce Willis. L'histoire en elle-même est un peu bête et je trouve qu'il fallait se concentrer sur les évènements car l'histoire est dans le désordre : il n'y a en fait ni véritable début ni fin. Le fil de l'histoire se base surtout sur le point de vue des personnages principaux et donc on peut passer d'une scène à une autre sans aucun rapport logique et on ne parle plus des personnages qui sont intervenus dans les scènes précédentes avant un bout de temps, et donc on se perd.
Ce type de montage n'est pas si bien, du moins pour ma part je n'aime pas, car j'ai tendance à me perdre et je pense beaucoup durant le film et du coup je suis encore plus perdu. Parfois, après avoir vu un film tel que Pulp Fiction qui me laisse pensif, il me faut du temps pour remettre les pièces du puzzle dans l'ordre et comprendre l'ensemble.
Par exemple, dans le film, à un moment donné, deux tueurs à gages reviennent en tenue de plage chez leur patron. Pourquoi ? Il faut attendre la fin du film pour savoir ce qui s'est passé. Je trouve frustrant de ne pas pouvoir suivre, voire apprécier ce film à cause de cela. Sinon, le film est très bien, et je le conseille à tout le monde car à part ce problème technique, c'est un film super.

Edward Verstraete - 1ère L

mercredi 12 octobre 2011

Avis critique : Pierrot le fou

Pierrot le fou est un film réalisé par Jean-Luc Godard, sorti en 1965. Les acteurs principaux sont Jean-Paul Belmondo et Anna Karina.
Projeté dans le cadre de Cinélycée à la salle de cinéma de l'Institut français, le mercredi 5 octobre 2011.

Résumé : Ferdinand est un homme qui s'ennuie auprès de sa femme et de ses enfants et lorsqu'il retrouve son ancienne petite amie, il va tout plaquer pour la suivre sur les routes. Mais très vite, le voyage amoureux tourne à la course-poursuite avec des gangsters qui veulent récupérer l'argent que Marianne est supposée détenir.


Avis : Le film est en soi très difficile à suivre, les scènes s'enchaînent parfois de manière indépendante et ne suivent pas forcément un schéma filmique classique. La trame de l'histoire suit une logique qui lui est propre et qui, dans son contexte général, donne au film un sens et une poésie beaucoup plus profonde et des émotions plus intactes.
Même si je n'ai pas spécialement compris le déroulement du film, j'ai tout de même su apprécier son rythme et sa beauté dans le jeu des personnages, l'apparition soudaine de narrateurs dans le récit et la succession des plans de caméra.
Malgré son ancienneté (1965), Pierrot le fou garde une certaine jeunesse, et est d'après moiun des films particuliers et incontournables du genre romanesque

Joris Pyssame - 1ère L

Au Mont Ngaliéma

Visite du musée du Mont Ngaliéma par les Secondes A et B du groupe "Littérature et Société".
Statue équestre du roi Léopold II
Le musée du Mont Ngaliéma se situe dans la commune de Kintambo, à Kinshasa, et il a une importance historique de premier plan pour le Congo : c'est à quelques mètres de là que l'explorateur Stanley a fondé la ville de Léopoldville, pour le roi des Belges, et que la colonie du Congo (Etat Indépendant du Congo d'abord, puis Congo belge ensuite) est née.
Après l'indépendance du pays, le Mont Ngaliéma est devenu le parc présidentiel (dans lequel se trouvait le palais présidentiel) du Maréchal Mobutu, puis, à la chute de ce dernier, le seul musée historique de la ville y a vu le jour.
Outre le musée, le parc du Mont Ngaliéma accueille l'ensemble des statues coloniales de l'époque belge, ainsi que le théâtre de verdure (théâtre en plein air qui reprend depuis un an ses activités) et le cimetière des pionniers européens, le plus ancien de la ville.
Monument de la Force publique
Compte-rendu de la visite :

Mercredi 21 septembre, nous sommes allés visiter le musée du Mont Ngaliema.
En arrivant, nous avons vu tout d'abord la statue de Stanley, cet explorateur britannique qui a reconnu le cours du fleuve Congo. Cette statue est à l’emplacement même de la première rencontre entre Stanley et le roi Ngaliema. Le Mont Ngaliema était d'ailleurs autrefois appelé  le Mont Stanley.

Statue de l'explorateur Henry Morton Stanley
Après la visite des statues coloniales, nous sommes entrés à l’intérieur du musée.

Visite guidée
A l’intérieur du musée étaient exposés de nombreux objets, vestiges et sculptures détaillant la culture traditionnelle congolaise.
Une carte indiquait les 450 peuples de la R.D.C et ses 354 langues dont 4 sont officielles :
                -le Kiswahili à l’est
                -le Tshiluba au centre
                -le Lingala à l’Equateur et à Kinshasa
                -le Kikongo au sud-ouest.
Carte des langues et peuples de la RDC
On pouvait aussi trouver dans le musée de nombreuses représentations (sculptures, statues) des ancêtres  comme par exemple la sculpture de l’ancêtre des Emba, peuple du Katanga.

Masques et costumes
Dans ce musée étaient également exposés deux fauteuils de l'ancien chef d'état du Zaïre, le maréchal Mobutu, qui possédait son palais présidentiel justement au mont Ngaliéma.
Fauteuil de Mobutu
Au milieu de la salle se trouvait un grand masque appelé « Nduga »  provenant du Bas-Congo, autrefois utilisé dans diverses circonstances comme l’initiation des hommes et des femmes lors des fêtes.
Masque nduga
Grâce aux différentes vitrines d'exposition, nous avons pu remarquer que les femmes tenaient une grande place dans la culture d’autrefois. 

Dans le musée, chaque objet exposé est là pour faire passer un message traduit par des initiés.

Par exemple dans la photo ci-dessous, le masque Kifoko (en bas au centre) montre la fertilité du territoire, le masque du malade (en haut au centre) montre qu’il ne faut pas rejeter les malades mais s’occuper d’eux car cela peut aussi nous arriver, l’ « ensorcelé » (en haut à gauche) montre qu’on ne doit pas utiliser ses connaissances pour faire le mal aux profanes, le masque du chef (en haut à droite) présente la place et les droits du chef de la tribu : s’ils ne sont pas respectés, le chef se métamorphose en une « bête féroce », c’est ce que l’on appelle la métempsycose. Enfin, le masque du buffle représente la puissance, la force et le danger.
Masques

Après la visite du musée, nous avons visités le théâtre de verdure, propriété personnelle de Mobutu, dans lequel se tenaient de nombreuses représentations. De grandes personnalités artistiques telles que Johnny Hallyday ou encore James Brown ou Myriam Makéba s'y sont produits. 
Théâtre de verdure
Théâtre de verdure

Et pour finir la visite, nous sommes allés voir le cimetière dans lequel ont été enterrés les pionniers de la colonie belge, qui étaient des colons de différentes nationalités (française, belge, suédoise, etc). La plupart sont décédés en 1897 mais des tombes sont plus anciennes encore.

Cimetière des pionniers


Le professeur Henry Bundjoko nous a très gentiment guidés tout au long de cette visite. 
Elèves du LFRD dans une volière abandonnée
Compte-rendu réalisé par Johanna Abitbol, Adenike Adegbidi et Erika Madinda, 2A/2B

dimanche 2 octobre 2011

La crise financière et la RDC

La première conférence de la saison 2011-2012, organisée par les élèves de la classe de terminale ES du lycée Descartes, aura lieu le mardi 11 octobre à 18h à la Salle polyvalente de l'Institut français de la Gombe.
Elle sera consacrée à la crise financière et à ses effets sur la situation du pays et son invité sera M. Michel Losembe, président de l'association congolaise des banques.
Dans un contexte de relatif ralentissement de l'activité économique, avec un rythme toujours élevé de l'inflation, la quasi-stabilité du taux de change du franc congolais et l'achèvement de l'initiative PPTE qui a permis la signature de l'accord d'annulation de la dette du pays peuvent-il permettre d'envisager une reprise de l'activité économique dans un environnement financier international toujours très incertain ?

jeudi 29 septembre 2011

La rentrée au LFRD

De nouvelles têtes au lycée Descartes

 A la rentrée, et à leur grande surprise, les élèves du lycée français René Descartes de Kinshasa ont découvert de nouveaux enseignants suite aux fins de contrats et aux départs pour diverses raisons personnelles. 
En effet, plusieurs personnes venues d’ailleurs ont été employées au lycée pour instruire toutes matières aux classes. 
Ces enseignants sont M. Aubert, professeur d’histoire et de géographie, qui fut à Alger avant d’aterrir dans cette école pas comme les autres, Madame Tricou, professeur de SVT, venue d’Uruguay mais originaire de Lyon, Madame de La Fuente professeur d’espagnol venue de Toulouse, mais qui enseigna précédemment en Guyane  et dont l’espagnol est la langue maternelle, Madame Agostini venue de Cotonou, professeur de mathématiques et enfin, Madame Gadowski, professeur de français, venue de Lima.
Mais d'autres nouvelles têtes ont aussi fait leur effet ! De nouveaux surveillants, Paul Kayasi et Aaron Mayele.
 Madame Florence fût remplacée par Madame Mabeluanga à la vie scolaire. Malheureusement beaucoup de personnes ont quitté le lycée, telles que Madame Grillot, professeur de français, Madame Cholat, professeur de SVT, Monsieur Tiendrebeogo, professeur d’allemand, M. Carlos, professeur d'Espagnol !
Une nouvelle année s’annonce donc au lycée francais René Descartes…



(Mathilde, 1°ES)

 Une autre surprise attend également les classes de 3e, 2nde et premiere. En effet, depuis quelques années, le programme de 3e ayant changé, les élèves devront maintenant présenter un exposé sur l’histoire des Arts. Une nouveauté également pour les 2nde qui ont du choisir un enseignement d’exploration (entre Littérature et Société et MPS), comme avaient du le faire la classe de 2nde avant eux, premiers élèves à avoir essayé ce nouveau programme. Quand aux premières, que ce soit les ES, les L ou les S, (filière L rétablie après avoir été supprimée en 2010-2011 par manque d’effectif), ils ont découvert leur nouveaux programmes du Bac. 
Un nouveau bac qu’ils seront les premiers à passer…
(Léna, 1°ES)

J'ai envie de parler de…

… la crise en Europe

(Amani et Éric, 1°ES)

La préparation des élections présidentielles

Ce dimanche 11 septembre en RDC, les derniers candidats aux législatives comme présidentielles sont venus déposer leur candidatures, notamment le président sortant Joseph Kabila Kabenge et l’honorable Adam Bombole, au quartier général de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). On compte 15 candidats aux élections présidentielles pour un seul élu et 19500 candidats aux élections législatives pour 500 sièges, dont le record de 2000 candidats à la députation de Kinshasa pour 4 sièges.
Alors que les Congolais se demandent qui est le plus apte à présider le pays, le candidat à la présidentielle Etienne Tshisekedi et ses partisans de l’UDPS demandent la révision des cartes d’électeurs car ils disent avoir vu des cartes d’électeurs appartenant à des citoyens mineurs. La CENI faisant la sourde oreille, Etienne Tshisekedi a incité ses partisans à manifester en attendant une réaction.
Le député national Adam Bombole a déposé sa candidature ce même jour du dimanche 11 septembre à la CENI. Il se déclare candidat libre donc n’aurait pas le soutien de son parti MLC, on annonce sa campagne pas évidente.
 (Anthony, 1°ES)

En contestation avec le processus électoral en cours, contrôlé par la C.E.N.I (Commission Electorale Nationale Indépendante) les partisans du leader de l’opposition, Antoine Tshisékédi, candidat aux élections qui auront lieu le 28 novembre à Kinshasa, capitale de la R.D.Congo, défilent dans les rues de la ville.
Le premier rassemblement était prévu le jeudi 8 septembre mais il s’est a été empêché par le gouverneur de la capitale, André Kimbuta. L’U.D.P.S (parti de l’opposition), mené par M. Tshisékédi, réclame à la C.E.N.I de voir plus clair sur le déroulement des élections notamment sur le nombre d’inscrits sur les listes électorales. Une rumeur court dans les rues de  la capitale disant que la C.E.N.I aurait perdu des fichiers contenant le nom de certains électeurs.
Les ambassades ne restent pas sans réaction devant toutes ces incompréhensions. Notamment l’ambassade de France qui envoie des messages aux résidents français au Congo pour leur dire de rester prudents et leur conseille d’éviter les routes que les manifestants prennent pour itinéraire.
(Jacob, 1°ES)

mercredi 28 septembre 2011

Les profs ont fait grève le 27 septembre

(Yves, 1°ES)

Cinélycée, c'est reparti !

L'opération Cinélycée est relancée pour cette nouvelle année scolaire.
Trois films sont d'ores et déjà programmés à la salle de cinéma de l'Institut français : il s'agit de Pierrot le fou de Jean-Luc Godard, Pulp Fiction de Quentin Tarantino et de Lettre d'une inconnue de Max Ophüls.

Mercredi 5 octobre, à 14 heures : Pierrot le fou


Mercredi 12 octobre, à 13 heures (et non 14 heures, exceptionnellement) : Lettres d'une inconnue


Mercredi 19 octobre, à 14 heures : Pulp Fiction


 L'entrée est évidemment libre et gratuite.

L'or n'est plus une valeur refuge

L'or a-t-il du plomb dans l'aile ? Présenté comme la valeur refuge par excellence ces derniers mois, le précieux métal a vu son cours chuter vertigineusement pour s'établir à 1 534 dollars l'once lundi 26 septembre. Une baisse de 15 % en quatre jours, et de près de 20 % depuis le début du mois.
Il faut dire que le cours de l'or a connu une envolée prodigieuse cet été, franchissant le seuil des 1 900 dollars l'once, le 23 août, avant un pic historique, le 6 septembre, à 1 921 dollars l'once. "

Qu'est-il alors survenu ? Une forme de "correction" pour les analystes. "L'or est une bulle, estime Nic Brown, les prix sont tellement gonflés qu'ils ne sont plus viables, donc ça s'effondre." Une trajectoire également suivie par l'argent. Considéré par les traders comme "le métal du diable", il a abandonné 34 % de sa valeur en trois jours.

MONTÉE DU DOLLAR
La raison principale de cette correction du cours de l'or serait liée à l'évolution de celui du dollar. L'or est en effet libellé dans la monnaie américaine. Or, la devise s'est fortement appréciée pour atteindre son plus haut niveau depuis huit mois face à l'euro. "L'or souffre de la montée du dollar, car les principaux acheteurs sont les pays émergents et les Européens qui se détournent donc du métal précieux."

BESOIN DE LIQUIDITÉS
Le deuxième grand facteur influent sur la baisse du cours de l'or est la demande des chambres de compensation de davantage de garanties devant la volatilité des marchés. Face à ce besoin de liquidités, les investisseurs vendent leur or pour des devises. "C'est un phénomène de vases communicants", résume un analyste.

OPPORTUNITÉS ET APPELS DE MARGES
Troisième grand facteur expliquant la baisse du cours de l'or : les opportunités anticipées par les investisseurs. Devant la montée du cours du métal précieux, de nombreux gérants ont jugé la hausse suffisante pour revendre l'or et réaliser des achats à bon compte sur des marchés d'actions. Le comportement des investisseurs chinois, en particulier, a probablement nourri la baisse de l'or. A elles seules, la Chine et l'Inde représentent la moitié de la demande mondiale dans ce domaine.